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Ekev, le talon, la trace et puisque, par voie de conséquence, What is the link between these three meanings ?

Publié le 14/08/2011

The very name of this parasha is a drash in of itself « Ekev » ; no need to go further. Sometimes a mere utterance is worth a long speech. As one of my teachers, rabbi Lionel Blue, used to say, you should always say the essential within five minutes. He must be right, proof being that he was elected the most popular broadcaster on the BBC radio for his thoughts for the day program !   Ekev, le talon, la trace et puisque, par voie de conséquence, What is the link between these three meanings ?   Ekev means a “heel”, a “trace”, “since” or “by way of consequence”. What is the link between these three meanings ?   The first one is quite obvious :

Avec nos talons nous laissons les traces de notre passage. Les traces physiques mais aussi les traces spirituelles. Les psychologues disent que le petit enfant cherche à voir la trace qu’il laisse dans la réalité qui l’entoure, son empreinte dans un environnement modifié par son passage ; ainsi il peut contempler sans fin, les ronds produits par les galets qu’il lance au ras de l’eau. Les ronds s’agrandissent à l’infini pour disparaître dans l’immensité océane. Mais nous sommes tous de grands enfants – la Bible nous appelle les benei Israel pour nous le rappeler quotidiennement ! Les grands enfants que nous sommes, aiment aussi laisser des traces et ainsi avoir l’impression que le monde sera un peu différent lorsque nous le quitterons. Nous imprimons notre « moi » en construisant,  en parlant, en chantant, en essayant de faire le bien autour de nous. Nous voulons impressionner ; Les traces, c’est notre mémoire et ce que nous voulons léguer à nos enfants. Nous désirons laisser la trace de nos pas, de nos errances, de nos rêves. C’est une manière de tromper la mort, de faire un pied de nez à la finitude, de donner un espoir à l’éternité.

The first one is quite obvious : with our heels, we leave behind traces of our passage ; Physical traces, but spiritual traces as well. Psychologists say that a young child seeks to see the traces he or she leaves in the reality that surrounds the child – the footprint in an environment modified by his or her passage, contemplating the endless circles produced by the pebble thrown from the water’s edge. The circles grow larger endlessly, disappearing in the vast ocean space. But really we are all big kids – the Bible emphasizes this by calling us all the time, Benei Yisrael, “the children of Israel” as a daily reminder ! The big kids that we are, also like leaving traces, having the impression that the world will be a little bit different when we leave it. We print our « I » in constructing, in talking, in singing, in trying to do good around us. We want to “impress”. The traces are our memory and what we wish to bequeath to our children. We wish to leave the trace of our steps, of our wanderings, of our dreams. It is our way of cheating death, of thumbing our noses at finitude, of giving hope to eternity.

Mais les traces, nous aimons aussi les effacer et passer le curseur « delete » sur les ombres de notre vie comme la gomme à fusain sur les traits d’une esquisse qui s’égarent. Peut-être que la teshouva est ce typex qui efface ce dont nous ne voulons pas nous souvenir (la mémoire qui flanche aussi) ; nous choisissons nos souvenirs, nous réécrivons notre histoire en ne retenant souvent que les faits glorieux et tant mieux ! Le hassid ne nous dit-il pas : « vos vies sont comme des palimpsestes, n’écrivez sur eux que ce que vous souhaitez que l’on retienne ». L’enfant qui aime construire ces chateaux de sable avec minutie et patience, ne va-t-il pas d’un seul coup rageur détruire son œuvre ! Est-ce parce qu’elle n’était pas destinée à survivre ou pour le plaisir de détruire que malheureusement souvent nous gardons en grandissant?

But we also like to erase our tracks, move the cursor to « delete » on the shadows of our lives, as a gum charcoal on the features of a sketch that have strayed. Maybe Teshouva is that white out which erases that which we do not want to remember, maybe it is the selective memory itself that falters. We choose our memories. We rewrite our history, retaining only the glorious facts – all the better ! Does not the Hassid say : “our lives are like palimpsests, write on them only what you want to be remembered.” The child who likes to build castles with thoroughness and patience, isn’t he going to destroy his work in one raging blow ? Is it because it was not meant to survive, or is it for the pleasure of destroying, which we unfortunately relish even when grown up ?

La célèbre chanson française les feuilles mortes le dit : « Mais la vie sépare ceux qui s’aiment, tout doucement, sans faire de bruit. Et la mer efface sur le sable  les pas des amants désunis ». The famous French song “Autumn Leaves,” by Jacques Prévert says it : “But life separates those who love intensely, Very slowly, without so much as a sound, And the sea invades the sand and erases The steps of divided lovers.” Nous voulons effacer nos amours déçus, nos petitesses, nos étroitesses, lorsque nous avons honte de nous-mêmes, que nous ne pouvons plus contempler notre reflet dans le regard de l’autre et y voir l’étincelle divine. Et le philosophe Jacques Derrida de dire : « Une trace ineffaçable n’est pas une trace ». (L’écriture et la différence).

We want to erase our deceptions in love, our pettiness, our narrowness, when we are ashamed of ourselves, when we are unable to contemplate our reflection in the look of the other and see in it our Divine spark. And the philosopher Jacques Derrida says : “A trace that you cannot erase is not a trace.” (Writing and Difference)   Outre le talon et la trace, le mot ekev veut dire aussi « si, puisque, par voie de conséquence ». Il nous indique qu’aucune de nos actions n’est sans conséquence, que chaque cause a un effet. Et cela, le lien indestructible, inéluctable entre le pas et la trace qu’il laisse, entre le mot prononcé et les effets qu’il produit sur celui ou celle qui l’écoute ou l’entend, cela nous l’oublions. In addition to the “heel” and the “trace,” the word ekev also has the meanings of “if, since, by way of consequence”. It indicates that none of our actions are without consequences, that every cause has an effect. And this very fact, this indestructible link between the step and the trace that it leaves behind, between the word that was uttered and the effect it produces on the one who listens or hears, this we forget.

Et c’est précisément le sens de la parasha: « vehaya im ekev tishmeoun eth hamishpatim »… et si vous écoutez ces lois. Bien sûr, on ne sait pas mesurer la conséquence de nos actions, on ne sait pas si et comment Dieu intervient dans nos vies et ce n’est certainement pas parce que l’on observe les commandements, que l’on est récompensé et à l’inverse puni si on ne les observe pas ; cette théologie là ne nous correspond pas, elle est impossible après la Shoa et posait déjà problème à Job et aux rabbins du Talmud c’est pour cette raison que le second paragraphe du shema est parfois omis dans nos synagogues libérales ou dit à voix basse.

And this is precisely the meaning of our parasha : “vehaya im ekev tishmeoun et hamishpatim.. if you pay heed to these laws.” True we really don’t know how to measure the consequences of our actions. We don’t know if and how God intervenes in our lives –and this is certainly not because we would observe commandments that we would receive a reward, or inversely, a punishment should we not observe them ; This theology simply does not correspond to us. It is impossible to hold after the Shoah, and was already a problem for Job and for the rabbis of the Talmudic times. For that very reason the second paragraph of the shema is sometimes omitted in our synagogues, or read silently.

Mais ekev garde un sens, celui d’affirmer qu’on doit faire le bien non pas pour la récompense : « ne soyez pas comme des serviteurs qui attendent un salaire » (Avoth 1,3) mais pour le bien intrinsèque du bien. Notre faiblesse est d’être oublieux, fantaisistes, de penser « personne ne le saura », de penser qu’un seul moment de rêverie peut passer inaperçu. C’est là notre talon d’Achille, notre faiblesse fatale. Rappelons-nous que la mère d’Achille, Thétis, trempa son fils dans les eaux du Styx afin de le rendre invulnérable. Cependant, pour le plonger dans le fleuve, elle le tenait par le talon. C’est à cause d’une flèche empoisonnée reçue dans la seule partie vulnérable de son corps qu’Achille mourut. Notre talon d’Achille, c’est notre capacité à l’insouciance, d’oublier que la roche Tarpéienne est proche du capitole, qu’un instant d’inattention peut transformer nos vies radicalement, totalement, et un voile nous cache l’avenir taloumoth, les secrets sont leolam pour toujours éclipsés.

But Ekev still has a meaning. It affirms the fact that we must do good, not for a reward : “Don’t be like servants waiting for their rewards” (Pirke Avot 1:3) but rather for the intrinsic value of doing good. Our weakness is to be forgetful, fanciful, to think “who will know ?”, to believe that one single moment of daydreaming can go unnoticed. It is our Achilles heel. Let us remember that Achille’s mother Thétis dipped her son in the waters of the Styx so that he would become invulnerable, however, in order to plunge him into the river, she held him by the heel. It is because of a poisoned arrow that he receives in the only vulnerable part of his body that Achille eventually dies. Our Achille’s heel, is our capacity for heedlessness, to forget that the the Tarpeian rock is close to the Capitoline Hill (the Latin expression : “Arx tarpeia Capitoli proxima”), that one moment of inattention can transform our lives radically, and a veil covers the future ta’alumot secrets are leolam eclipsed.

Notre ancêtre Yaakov (même racine que ekev) porte en lui cette trace d’humanité, il se bat avec la connaissance des conséquences de ses actions comme l’ont fait avant lui les parents de l’humanité adam et eve en goutant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Alors comprenons vite que nous laissons des traces; sachons effacer celles qui grimacent pour ne garder que celles qui sourient à la vie car comme le dit le poète :

Our ancestor Jacob, Ya’akov (same root as Ekev), carries in himself this trace of humanity, he fights with the knowledge of the consequences of his actions, as did before him the parents of humanity Adam and Eve when they tasted the tree of knowledge of good and bad. So let us understand quickly that we leave traces ; let us know how to erase the ones that are grimacing in order to keep only the ones that smile to life as the poet would say :

« Remember ! Souviens-toi ! Prodigue ! Esto memor !  (Mon gosier de métal parle toutes les langues) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide qui gagne sans tricher, à tout coup ! C’est la loi.  Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Baudelaire (L’Horloge)

Remember ! Souviens-toi, spendthrift ! Esto memor ! (My metal throat can speak all languages.) Minutes, blithesome mortal, are bits of ore That you must not release without extracting the gold !   Remember, Time is a greedy player Who wins without cheating, every round ! It’s the law. The daylight wanes ; the night deepens ; remember ! The abyss thirsts always ; the water-clock runs low. Baudelaire (The Clock)

Rabbi Pauline Bebe, Communauté Juive Libérale, Centre Maayan – Paris, France

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