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Drasha Balak 5778, par A. G. Attias, étudiante rabbinique – Bilâam ou la presbytie du percevoir…

Publié le 01/07/2018

Parasha Balak, le vendredi 29 juin 2018 (soir)

—————————————————

En lisant la parasha Balak, une galerie de portraits m’est venue à l’esprit. Mon imaginaire donna à Bilâam, non pas un mais plusieurs visages de personnages de ces vingt dernières années. Tous ces hommes étaient reconnus pour leur vision, leur capacité à envisager le lendemain. Et quand les mauvaises heures arrivèrent pour eux, on expliqua leurs revers par des expressions de la langue française comme « hors sol », « déconnecté ». Comme si la faculté à comprendre l’instant T dépendait plus de la position où nous mettons nos pieds que de notre regard…

Dans la parasha, l’hébreu nous propose d’autres pistes. Le personnage de Bilâam est dit « Gever chatoum ‘ain[1] », littéralement l’homme à l’œil ouvert. Le ḥoumach de Jérusalem dans sa traduction mot à mot interprète donc que Bilâam avait le regard lucide. Tandis que la Bible du Rabbinat, elle, opte pour une toute autre traduction : Bilâam l’homme borgne. S’il a un œil ouvert, œil au singulier, on en conclut que le deuxième est fermé…

Au propre comme au figuré Bilâam semble en effet avoir un champ de vision qui lui est propre… Une sorte de grosse presbytie non pas du voir mais du percevoir.

Dieu lui aurait donné le pouvoir de transmettre la vision du loin sans pouvoir percevoir ce qui se passe sous son nez.

En effet, quand sa fidèle ânesse refuse d’aller droit, voyant face à elle l’ange de Dieu l’épée dégainée sur sa route… Bilâam lui ne décèle pas l’obstacle, l’ange menaçant sa vie lui est invisible[2]. Alors, plutôt de chercher une raison à l’attitude de sa monture, il donne du bâton. Il la frappe. Trois fois !!

Çela ne vous rappelle rien ?

Souvenez-vous, la semaine dernière dans la parasha Ḥoukat, Moïse aussi donna du bâton pour obtenir de l’eau du rocher[3]. Au lieu de parler au rocher comme Dieu l’avait ordonné…

Sur ce même sujet, j’écoutais une conférence de l’enseignant Jérôme Benarroch. S’il note bien ce parallélisme, il considère néanmoins de façon très différente les deux personnages.  Bilâam serait un violent car il a frappé trois fois : la première, peut-on penser, sous le coup de la colère ; la deuxième de façon plus consciente pour éviter d’être blessé par sa monture ; son troisième coup de bâton étant lieu le signe d’un acharnement et d’une personnalité violente

Moïse, lui, dans la parasha Ḥoukat, n’a frappé deux fois. Et il l’a fait dans un but altruiste : trouver de l’eau pour son peuple. En effet, Rashi explique qu’une fois Myriam morte, Moïse ne parvenait plus à identifier le rocher miraculeux parmi d’autres. Du coup, il frappe les rochers deux fois comme on tâtonne en cherchant le bon bouton alors qu’il aurait suffit de suivre scrupuleusement la notice divine.

Ma lecture du parallélisme entre ces deux personnages est un peu différente. On peut en effet considérer que, comme Bilâam, Moïse a frappé trois fois et pas seulement deux. Dans la parasha Ḥoukat , il enchaîne deux coups, certes, mais quarante ans auparavant, selon la parasha Bechalaḥ, il avait déjà frappé un rocher pour obtenir de l’eau[4] mais. Cette fois, sur ordre de Dieu.Pour cette frappe légitimée par Dieu, la parasha utilise le verbe lehacot qui peut se traduire par exploser ou faucher. Pour les coups illégitimes le verbe employé est yittar qui se rapproche plus du verbe frapper, cogner…

Seulement voilà cette différence verbale se trouve aussi dans l’affaire de « Bilâam et son ânesse ».

La première fois qu’il frappe c’est le verbe yittar[5] qui est employé : on peut le traduire par il frappe dans le sens il tape, il cogne.

Mais la deuxième fois, c’est ce fameux verbe lehacot[6] qui est employé. Ce verbe évoque, lui, une frappe fauchant ou foudroyant. C’est ce même terme qui est employé quand Moïse frappe le rocher à la demande de Dieu. Le but de celui qui explose ou fauche n’est pas juste de frapper en punition mais bien d’abattre son bras sur la chose afin d’obtenir d’elle un résultat immédiat. On peut penser ainsi à la gifle que l’on donne parfois à quelqu’un qui s’évanouit pour qu’il revienne à lui… La deuxième fois, Bilâam aurait donc procédé ainsi avec son ânesse : cette fois-là, il ne la frappa pas par énervement mais bien pour l’empêcher radicalement de continuer à lui écraser le pied contre le mur.

Ce jeu de verbes donne à Bilâam quelques circonstances atténuantes : sa deuxième frappe cherchait plus à éviter un accident qu’à faire souffrir sa bête. Sauf qu’une fois cette opération échouée, il la frappa une troisième fois. De la même façon que la première fois : yittar[7], il frappa d’énervement… Sans doute aurait-il mieux valu qu’il s’interroge sur les raisons d’un tel comportement chez une bête fidèle.

Nous en revenons donc à notre idée de départ : qu’est-ce que la clairvoyance ? La capacité d’envisager l’avenir ou celle de scanner avec justesse l’instant T ?  Quel est le bon œil ? Celui de Madame Irma ou celui de mon bon vieux Polaroid.

La Torah nous dit que « Dieu dessilla les yeux » de Bilâam. On l’aura compris : plus que ses yeux, c’est surtout son esprit, sa capacité à appréhender que Dieu ouvre. Dès lors, il réalisa enfin que son ânesse ne faisait que lui sauver la vie.

Dans la parasha Ḥoukat, Moïse lui – peut-être paniqué d’échouer à sa tâche – fut incapable de percevoir instinctivement le rocher miraculeux. Ce manque de discernement lui coûta, nous dit la Bible, son entrée en terre promise… À quoi sert de voir la route quand on n’a pas son code pour comprendre les panneaux ? En s’écartant de sa feuille de route, Moïse a pris le risque de l’impasse.

Sans l’intervention divine et surtout sans la clairvoyance de son ânesse, Bilâam lui aussi aurait couru à sa perte. Il a diagnostiqué son ânesse en état de rébellion sévère avant même de l’avoir auscultée et regardé de près ses symptômes….

Dans le rêve que Daniel interprète à l’empereur, on se souvient de la statue de métaux précieux aux pieds d’argile[8]. Gageons que le sculpteur avait lui aussi les raisons de la chute de l’édifice juste sous son nez. Les grands destins ne se construisent bien qu’en pensant à baisser les yeux.

Ann Gaelle Attias

Étudiante rabbinique


[1] Les Nombres, XXIV verset 3

[2] Les Nombres, XXII verset 23 à 27

[3] Les Nombres, XX verset 11.

[4] Episode des eaux de Meriba. Exode, XVII, verset 6.

[5] Les Nombres, XXII verset 23.

[6] Les Nombres, XII, verset 25.

[7] Les Nombres, XII, verset 27.

[8] Daniel II, verset 31 à 45.

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